Les affreux utiles…

Il y a les idiots utiles, bras non armés mais munis d’un bulletin de vote, qui pullulent dans tous les pays occidentaux, principalement, et il y a les affreux utiles, les bras bien armés des systèmes politiques mondialistes corrompus.

Ce petit dessin qui résume parfaitement les mécanismes géopolitiques des conflits au Moyen-Orient est adaptable à souhait, dans bon nombre de situations comme celle des migrations de remplacement : le bras serait celui des multinationales et de la finance, la clé à remonter serait alors aux couleurs de l’ONU et le petit personnage serait le petit ange afghan, véritable chance pour le pays qui l’accueillerait…

Toutes mes plus sincères condoléances à la famille de Matisse de Châteauroux et à ses proches. Je suis triste et TRÈS en colère !!!

More majorum

En ce jour d’anniversaire de la bataille de Camerone, le 30 avril 1863, évènement majeur de l’ histoire de la Légion Étrangère que j’ai déjà évoqué entre ces murs, j’en profite pour citer le Général de division Jean Maurin, commandant la Légion étrangère, qui explique la genèse du recueil de principes du légionnaire à destination des jeunes recrues qui, déjà dans les années 80, manquaient de repères… (Képi-blanc Magazine N°782, décembre 2015).

« Dans les années 80, ayant constaté qu’une partie des jeunes légionnaires manquait de références morales, le commandement de la Légion étrangère décida de faire rédiger un recueil de principes destinés à guider l’action du légionnaire au quotidien, tant sur le plan personnel que dans le domaine professionnel. S’inspirant du mémento de 1937 et des travaux des régiments, le Code d’honneur du légionnaire fut créé. Les articles 6 et 7, indissociables, traitent du comportement au combat, fi nalité de l’état de légionnaire. Le 6 défi nit la conduite et le cadre général de l’action militaire : caractère sacré de la mission, sacrifi ce ultime. L’article 7 donne le cadre du “jus in bello” pour le légionnaire : “Au combat, tu agis sans passion et sans haine, tu respectes les ennemis vaincus, tu n’abandonnes jamais ni tes morts, ni tes blessés, ni tes armes”.

Je me souviens qu’à la parution du Code d’honneur, le début de cet article interpella beaucoup d’entre nous, et mérita d’être expliqué : “Au combat, tu agis sans passion et sans haine”.

Pourquoi “sans passion”? J’avais appris par coeur au Prytanée, comme tant d’autres, la citation du Prince de Ligne : “ Aimez le métier militaire plus que tout autre à la passion, oui, passion est le mot. Si vous ne rêvez pas militaire, si vous ne dévorez pas les livres et les plans de guerre, si vous ne baisez pas le pas des vieux soldats, si vous ne pleurez pas au récit de leurs combats, si vous n’êtes pas mort presque au désir d’en voir, et de honte de n’en avoir pas vu, quittez vite un métier que vous déshonorez….”. En quoi la passion au combat serait-elle répréhensible ? Car il est bien insensé de reprocher au soldat d’avoir de la passion, qui se traduit au quotidien par sa ferme volonté d’être prêt, d’être à la hauteur, de se battre pour vaincre. En fait, il ne s’agit pas de cette passion vertueuse. La passion répréhensible est celle de la domination de l’ennemi en vue de son humiliation, et il ne s’agit alors plus de vouloir gagner pour obtenir la victoire exigée, mais de ne plus considérer l’ennemi comme un homme.

Pourquoi “sans haine”? C’est sans doute plus aisé à comprendre, parce qu’il est plus facilement admis, par notre culture, qu’on ne répond pas à la haine par la haine. C’est ce que nous dictent les trois principes fondamentaux souvent cités dans le droit de la guerre : le principe d’humanité qui repose sur la volonté d’éviter dans toute la mesure du possible les maux superfl us engendrés par le recours à la force, le principe de discrimination qui impose de distinguer les objectifs militaires, qui peuvent être attaqués, des biens et populations civils qui ne doivent faire l’objet d’aucune attaque volontaire, le principe de proportionnalité qui pose en fait la question de l’adéquation entre les moyens mis en oeuvre et l’effet militaire recherché. De ce principe découle la maîtrise de la force.

C’est ce qu’écrivait déjà au XIIIe siècle le grand philosophe et théologien Saint Thomas d’Aquin : “Le désir de nuire, la cruauté dans la vengeance, la violence et l’inflexibilité de l’esprit, la sauvagerie dans le combat, la passion de la domination, et autres choses semblables, c’est là ce qui dans les guerres est blâmé par le droit”. Après la guerre de Crimée qui fut particulièrement meurtrière, il s’avéra nécessaire d’affirmer de nouveau ces fondements moraux pour encadrer la guerre : la Croix Rouge fut créée, la convention de Genève suivit…

Il est facile d’aborder ces questions de la maîtrise de la force sous l’angle du droit ou de la philosophie. Mais le principe de réalité nous rattrape vite “dans le brouillard de la guerre”. Le commandant Cabiro, figure légendaire des légionnaires parachutistes ne disait-il pas qu’il est plus facile de dire “à l’assaut ! “ qu’halte au feu !”? Corneille, dans La mort de Pompée, écrivait également “ O soupirs ! ô respect ! oh ! qu’il est doux de plaindre le sort d’un ennemiquand il n’est plus à craindre ! “Ainsi, face à la barbarie, aux exactions, et même tout simplement face à un ennemi “régulier”, deux références doivent s’imposer naturellement au légionnaire au combat : ces articles 6 et 7 du code d’honneur, et la devise “More majorum !”.

Dans ce KB, un long dossier est consacré aux opérations en Centrafrique menés par les légionnaires du 1er REC, du 2e REI et du 1er REG aux ordres du chef de corps du 1er REC. Ces légionnaires ont fait leurs ces références. Ils ont aussi appliqué cette consigne du mémento de 1937 : “Comme tes anciens, tu iras au baroud le coeur léger et plein d’orgueil”.

Et pour avoir le coeur léger, il ne faut pas qu’il soit pris par la haine ».

Traditions en péril

J’apprends ce jour une information déjà révélée depuis mi-avril à propos d’une fête traditionnelle honorant Saint-Pierre et les pêcheurs [et les pêcheuses sont oubliées, évidemment, dans ce monde masculiniste cis genré… bande de misogynes, de sexistes !] dans les ports du Languedoc et de Provence.

Les organisateurs camarguais de cette belle tradition, bien enracinée au Grau du Roi dans le Gard, ont annulé l’édition de 2024 sous la pression des contraintes règlementaires de l’administration française…

Afin, que les trop nombreuses absurdités administratives qui gangrènent notre pays n’aient pas raison de la disparition de ce type de tradition, j’invite le plus grand nombre à signer la pétition ici, initiée par David Papy, et à la partager avec un maximum de personnes attachées comme nous aux us et coutumes françaises.

Attention, conférence !

« À 18 ou à 20 ans, comment un garçon épris d’absolu, d’engagement, de sacrifice, de foi… pourrait-il être démocrate, système basé sur le compromis, le scepticisme et la relativisation des idées, la réduction de toute chose aux petits intérêts et à la tranquillité bourgeoise. C’est une idéologie de vieillards et de rentiers, imaginée par des bourgeois (des gens qui pensent bassement) pour leur satisfaction propre. »

Dominique VennerCarnets rebelles – volume I (Éd. La Nouvelle Librairie, 2021)

Le monde est terriblement forain

Le Fantastique dans la poésie française, Éd. La Pibole – Jean Gouézec, p. 106 et 107, 1980 (poème tiré des Poudres lourdes, 1945)

Après un échange électronique avec Elba, et en cherchant mon exemplaire des « Contes de la Bûcheronne » que je n’ai finalement pas trouvé (à mon grand dam, il doit être chez ma mère…), je suis retombé sur cet ouvrage, sorte d’ovni dans ma bibliothèque (déjà que je ne suis pas très poèmes…), dans lequel sont répertoriées quelques perles plutôt originales.